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Autobiographie de :

 

EL PRESIDENTE

(El pueblo unido jamas sera vencido)

 

 

  Je suis né dans une forêt de Bolivie, à la limite des frontières entre ce pays et le Brésil. Mon père était un guérilleros et ma mère était une indienne de la tribu amazonienne des Awas. Tout petit déjà, mon père m’initiait à la pose de pièges pour capturer des animaux afin d’améliorer notre repas quotidien. J’ai pu ainsi manger des tatous avec d’énormes feuilles de salade typique de la forêt. Plus tard quand je suis devenu adolescent, il m’apprit à me servir d’armes diverses pour lutter contre l’armée qui nous pourchassait dans la forêt. J’ai souvent vu des amis, et des parents soit morts soit fait prisonniers. Il a fallu des années de lutte clandestine pour arriver enfin à la libération de mon pays. Arrivé à l’âge adulte, j’ai participé aux négociations avec le pouvoir en place et des élections furent organisées, qui virent la victoire de notre parti. Pour servir le pays, je fus élu par mes pairs comme Président d’une province de la Bolivie appelée le Chuquisaca, c’est pour ça que maintenant on m’appelle « El Présidente »

 

  Je suis allé dernièrement dans un cabaret dans mon pays : le Nicapélivie, il y avait un magicien qui fait un numéro exceptionnel. Il avait une espèce de grand chapeau et il en sortait des lapins, des lapins, des lapins, et ça ne s’arrêtait pas. A la fin, il y avait une quarantaine de lapins qui trottaient sur la scène. A un moment, il sortit un grand couteau, prit un lapin et lui ouvrit le ventre et ensuite il sortit son foie et le mangea tout cru. A ce moment, devant une telle horreur, les spectateurs hurlèrent. La direction du cabaret pour couvrir ces cris, diffusèrent dans les haut-parleurs, l’Hymne à le Joie de Beethoven. Je sortis du cabaret suivi de mes gardes, monta dans ma voiture et rejoignit le palais présidentiel, un peu secoué quand même.

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