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Autobiographie de :

 

MACH

(Un pour deux, deux pour un)

 

 

 

  Je suis née en 1947 dans un petit village du centre de la France, perdu au milieu des prés où paissent encore les imposantes vaches charolaises. Mes parents travaillaient, j’avais deux frères et une soeur et j’allais seule à pied à l’école située à l’autre bout du village. Je partais en vacances soit chez ma marraine et mon parrain qui habitaient assez près de chez moi, soit avec mes parents et la fratrie en camping au bord de la mer méditerranée ou en Bretagne. La voiture était à peine assez grande pour y loger six personnes, plus les bagages, plus un chien répondant au nom de Douny, chien qui m’avait été offert par ma grand-mère paternelle. J’ai un très bon souvenir de ces vacances d’été où je promenais mon chien sur la plage, où je lui jetais des pierres dans les vagues qu’il ne manquait pas de me rapporter en m’éclaboussant au passage.

 

  Au moment d’entrer au collège en 1957, je déménageais vers une plus grande ville ce qui m’a permis de ne pas être interne. J’y allais en vélo avec une très bonne amie qui habitait mon quartier. J’étais demi-pensionnaire et prenais donc mes repas à la cantine de l’établissement. Là ce n’est pas un bon souvenir pour moi car les repas servis manquaient d’originalité et j’ai dû avaler des quantités de salsifis blanchâtres et sans goût. Je trouvais cette cuisine d’autant plus rebutante que j’avais une maman qui cuisinait à merveille et je me souviens en particulier du gâteau de semoule au chocolat qu’elle me faisait toujours pour mon anniversaire et dont j’ai encore l’odeur et le goût dans la bouche. Ensuite en 1962 je suis allée au  lycée qui était dans la même ville. Après le baccalauréat en 1965 je pris pension dans une ville encore plus importante pour continuer des études dans le domaine social. J’aimais les fins de semaine où mon père venait me chercher en voiture. Comme le trajet était assez long, je faisais toujours un repas au restaurant avec lui pour couper le trajet en deux. Après le repas je prenais le volant pendant que mon père faisait sa sieste et ensuite j’avais de longues discussions avec lui au sujet des derniers films parus.

 

  Je terminais mes études en 1970 et devins enseignante dans la même ville. En 1971 je rencontrais dans une réunion un monsieur m’attirant suffisamment pour devenir mon compagnon puis le père de mes deux enfants nés en 1974 puis en 1977.

Les années ont passé, depuis 2007 je suis à la retraite toujours dans la même ville et je consacre ma vie aux loisirs extérieurs, à la famille et aux amis.

 

  Pour l’instant tout se déroule pour le mieux, alors je dis “ pourvu que ça dure “ !

 

  Ma vie habituelle se déroule un peu toujours de la même façon : Je ne me lève pas trop tôt mais je couche toujours assez tard car je profite de la fin de la journée pour lire. Par exemple en ce moment je lis un livre d’un auteur allemand, Thomas Mann. Il s’agit du livre La Montagne Magique, écrit dans les années 20.Mais avant de lire, dans la soirée, j’aime regarder à la TV un film qui a eu de bonnes critiques. C’est alors le moment idéal pour moi, pour déguster du chocolat. Cette confiserie ne me donne pas mal au ventre, tant mieux !

  Mes matinées sont consacrées aux activités physiques encadrées et deux fois par semaine, avec mon mari et des amis, nous faisons de la marche dans la région. Comme les heures passent vite je ne prends pas trop le temps de cuisiner : un légume ou un fruit cru ou cuit, du fromage, un Å“uf…. font très bien l’affaire.

  Quand je ne marche pas, l’après-midi est consacré au jardinage : je taille, coupe, désherbe, plante…. J’ai les outils nécessaires pour travailler mais je fais attention depuis que j’ai failli attraper le tétanos il y a quelques années. Je m’étais blessée avec une épine de rosier et n’ayant pas effectué le rappel du vaccin anti-tétanique à temps, j’ai fait un début de tétanos qui heureusement a pu être enrayé rapidement par un sérum. Depuis cet incident je surveille mon calendrier de vaccinations !

  Bien sûr, cette routine est parfois rompue par des voyages plus ou moins lointains avec mon mari et des amis. Nous découvrons alors la routine des autres !

  Voici donc la vie que je me donne pour l’instant.

 

 

 

 

 

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